Serge Brussolo

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Bibliographie de l'auteur



 
Le château des poisons
(1997 - Le Masque) ++
Serge Brusso est un auteur pour le moins prolifique. Si ce n'est pas de la SF, le château des poisons n'en est pas moins une passionnante enquête se déroulant au moyen âge. Jehan de Montpéril, chevalier sans terre ni fortune se retrouve au coeur d'une sombre histoire ou les morts sont nombreuses. On se plonge dans cet époque pleine de dangers et de superstitions. On cherche avec lui les coupables, en se prenant les pieds dans le jeu des fausses pistes, jusqu’à un étonnant final.
L'armure de vengeance
(1998 - Le Masque) ++
Deuxième aventure du chevalier Jehan de Montpéril dans une nouvelle enquête. Cette fois ci, Jehan enquête sur une armure qui semble prendre vie et assassine les familles de ceux qui l’on utilisé.

Le moyen âge est parfaitement rendu, notamment grâce au vocabulaire, et ce décors est assez proche de celui de certain roman de SF. L’intrigue est peu être un peu trop semblable à la précédente dans son déroulement, les incessants rebondissements étant cette fois attendus, et parfois un peu trop artificiels, mais le dénouement réussi quand même à surprendre.

Sous le pseudonyme de Kitty Doom


L'empire des abîmes
(1997 - Denoël Présence du futur 580) ++
Ce court roman met en scène Aldoran, le dormeur éternel, une sorte d’enquêteur que l’on ne sort d'hibernation qu’en cas de crise. Il est ici sur Sombreflot, une planète constituée de boue sans terre véritable. Mais tout ce qui est plongé dans cette boue rajeunit, ce qui en fait un bien précieux et très rémunérateur. Aldoran mène son enquête dans une atmosphère de tension permanente dans un décor très original, jusqu'à un étonnant final.
Les invisibles
(1997 - Denoël Présence du futur 581) ++
Ce cour roman met à nouveau en scène Aldoran, le dormeur éternel, cette fois-ci sur la planète Anashima régit par une société voisine du Japon médiéval. Ici une caste de Samouraï rendu invisibles par une drogue sème la terreur. Encore un récit original et agréable. On regrette juste que le héros Aldoran reste aussi passif et subissent autant les événements.

Sous le pseudonyme de D. Morlok


Le clan du Grand Crâne
(1998 - Denoël Présence du futur 594) +
Le clan du Grand CrâneSur la planète Gurtä, les hommes sont maintenu dans un état de stupidité qui les à fait régresser à un âge des cavernes cruel. Le clan de Gort croit qu’il faut manger la cervelle des plus intelligents pour ne pas devenir stupide. Ainsi Shag se fait passer pour un idiot depuis la mort de sa mère afin d’éviter la mort. Découvert par Gort parce qu’il a parlé pendant son sommeil, il s’enfuit et découvre un monde étrange peuplé d’animaux intélligent et ou l’humanité est maintenu à l’état de bêtes par  les « juges » après qu’une guerre nucléaire est failli détruire le monde. Les explosions ont été figés dans le temps par un mécanisme que le temps menace et le danger reste entier.

Un roman rapide ou les actions s’enchaînent très vite. Suite de vision saisissante, souvent au détriment de la vraissemblance, on pénètre dans un univers sombre et bizarre qui rappelle fortement Serge Brussolo (encore un pseudonyme ?). Ce roman est le premier tome d'une série de 3. On peut s'étonner de voir  ce genre de livre dans la collection Présence du Futur. On s'attendrai plutôt à lire ce genre de roman au Fleuve Noir.

Les guerriers du Grand Crâne
(1998 - Denoël présence du futur 595) 0
Les guerriers du Grand CrâneCe deuxième volet de la saga de Shag l’idiot se concentre presque exclusivement sur la traque que lance Gort avec son clan pour retrouver et tuer Shag. Le récit n’avance guère et se contente de ressasser et même de répéter les éléments du premier volume. Comme en plus le bouquin fait 170 pages avec une polices de caractères gigantesque, on ressent l’impression de s’être fait arnaquer avec ce roman été écrit aussi vite qu’il se lit, soit en guère plus de deux heures. Un livre inutile qui n’a pas sa place dans cette collection, ni dans aucune autre d’ailleurs.
Les dieux du Grand Crâne
(1998 - Denoël présence du futur 599) +
Les dieux du Grand CrâneAprès le désastre du second tome, ce troisième relève un peu le niveau. Cette fois ci, on suit de nouveau Shag, capturé par une bande qui récupère les idoles du passé dans les villes pétrifiées afin de les ramener à la vie, jusqu’ici sans succès. Shag réussi à ramener à la vie Sarah qui se retrouve après un sommeil de mille ans dans un monde barbare. Perdu et incapable de s’adapter, la catastrophe est inévitable. Le récit n’avance pas par rapport à l’intrigue du premier tome, mais cet épisode est sans doute le plus intéressant jusqu’ici. Mais cette série ne laisse pas un souvenir impérissable, loin de la…

Sous le pseudonyme de Akira Suzuko


La meute hurlante
(1998 - Librairie des Champs-Elysées coll. Abysses) +
Dans un Japon futuriste, Ito Fuji est un policier, une sorte de ninja chargé de traquer les loups-garous, un fléau qui prend de plus en plus d’importance. Sous leur forme de loups, les loups-garous sont quasi indestructibles. Il sont les plus faible lors de leurs transformations, et sous leur forme humaine.

Un roman à l’atmosphère sombre et décadente rappelant fortement Serge Brussolo (encore un pseudo ?), mais trop d’invraisemblances et d’incohérences, quand à la nature des loups-garous empêchent d’adhérer au récit, surtout dans la deuxième partie du roman qui se déroule dans une clinique clandestine, ou l’on tente de guérir les loups-garous. Pourtant, la fin laissant entrevoir une suite, on se dit que l’univers créé est intéressant. Alors à voir…

Le fils des loups
(1999 - Abysses 14) 0
le fils des loupsSuite de « La meute hurlante », on retrouve Ito et Yuki, les deux loup-garous en fuite. Alors que la réserve de sérum les empêchants de devenir agressif diminue et que leur fils, premier rejeton de deux loup-garous est un mutant indomptable de plus en plus dangereux et indomptable.

Dans ce deuxième Opus, Akira Suzuko (derrière lequel se cache l’hyper prolifique Serge Brussolo) se contente d’une atmosphère malsaine et sans espoir. Mais surtout, le livre semble avoir été écrit au fil de la plume, l’auteur jetant la moindre idée qui lui venait sur le papier au détriment de toute cohérence ou vraisemblance. Et cette série qui ne se renouvelle pas et ne semble aller nulle part, perds vite tout intérêt.


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