Dans ce roman, les mages sont traités commes des êtres humains, bien loin des agiciens surpuissants de beaucoup de romans, dont les pouvoirs fascinent et inquiètent à la fois les gens ordinaires qui n'hésite pas à utiliser leurs services, tout en les accusants de tous leurs maux. Une très belle histoire, dont les héros sont un jeune magicien aux pouvoirs modestes et son maître mutilé et rendu aveugle et muet à la mort de son précédent protecteur. La fin du roman appelle une suite que l'on a bien envie de lire.

Ce premier tome du cycle de Darwath est d’une trame plutôt classique. Les ténébreux étant des ennemis informe représentant le mal absolus. Mais, ce qui intéresse Barbara Hambly, ce n’est pas le fracas des batailles, ni les déferlements de magie. Peu d’action donc dans ce roman, mais des personnages qui se révèlent très humain avec leur forces et leur faiblesses. Ainsi Gil et Rudy, arrachés à notre monde doivent-ils se trouver une place dans ce monde en péril qui leur est totalement étranger. Mais aussi Ingold, le mage qui reste mystérieux et d’autres personnages qui apparaissent lors du récit. Mais ce premier tome n’est qu’un prélude, et la série devrait s’étoffer avec la suite. Un roman qui, malgré quelques longueurs, est suffisamment intéressant pour donner envie de lire la suite.

Peu d’action dans ce nouveau volume. Le plus grand danger qui semble menacer les hommes étant leur propres dissensions et non plus les Ténébreux. L'intérêt de ce volume réside dans l'évolution des personnages, surtout Gil et Minalde, venant de notre propre monde et s'habituant peu à peu à celui-ci ou ils se font peu à peu une place. Comme pour le premier tome, on peu quand même regretter une certaine lenteur renforcée par le fait que l’histoire ne soit raconté que du point de vue de Gil et Rudy.