Cette nouvelle trilogie, nous plonge dans le passé de Valdemar,
à l'époque des Hérauts-Mage. L'histoire est celle
du dernier d'entre d'eux Vanyel Ashkevron. Le premier volume raconte l'adolescence
de Vanyel, qui est envoyé par son père qui désespère
d'en faire un homme, auprès du Héraut Savil. La, auprès
d'un apprenti Héraut, Vanyel découvrira ses penchants homosexuels.
Il découvrira également lors d'un événement
tragique les pouvoirs qui feront de lui le Mage le plus puissant ayant
jamais existé à Valdemar.
Le deuxième volume se passe douze an plus tard, Vanyel est devenu
Héraut-Mage, et les bardes composent des ballades inspirés
de ses exploits. Alors qu'il prends un repos bien mérité
chez sa famille, Vanyel répond à un appel au secours magique.
Il découvrira Tashir, héritier d'un royaume et seul survivant
d'une catastrophe magique qui s'est abattu sur le château. Tout semble
désigné Tashir, qui dispose de pouvoir magique comme le responsable.
Vanyel essaye de découvrir se qui s'est réellement passé.
Dans le troisième volume, alors que le Roi de Valdemar se dépéri
et que la paix est de plus en plus menacé, Vanyel devient
de plus en plus important, à cause de ses dons uniques, et affronte
dans un ultime combat les forces du mal.
Sans atteindre des sommets, les premiers volumes de cette série
étaient plutôt sympathiques. Mais l'auteur semble ici appliquer
toujours la même recette, ce qui donne l'impression de lire toujours
la même chose, et les aventures de Vanyel deviennent vite lassantes,
d'autant plus, que l'essentiel des trois romans est consacrés à
ses affaires de coeurs et à ses relations avec ses amis et sa famille,
ce qui n'est pas un mal en soi. Mais ici, le reste de l'histoire passe
tellement à l'arrière plan, qu'il en devient anecdotique.
Ainsi, à la fin de chaque volume, on fait apparaître brièvement
un méchant afin de faire un dénouement spectaculaire autant
que rapide, ce qui est particulièrement vrai pour le prix de la
magie, dont le final que l'on pouvait espérer plus grandiose est
expédié à la va-vite. Les méchants de l'histoire
n'apparaisse à la fin que pour se faire trucider, et l'on ne connaît
jamais leurs motivations. Les Hérauts de Valdemar comporte encore
de nombreux volumes, s'ils sont tous conçus sur le même schéma,
la série risque de sombrer dans la médiocrité et de
se répéter inlassablement. |