Paul J. McAuley

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Les conjurés de Florence
(Pasquale's angel - 1994 - Denoël Présence) ++
Les conjurés de FlorencePasquale, un jeune peintre, élève de Maître Rosso, mène une petite vie tranquille, régit par son travail, et l’admiration qu’il porte aux Grands Maîtres de la confrérie des artistes de Florence que sont Michel-Ange ou Raphaël. Son rêve secret étant de peindre un ange comme personne ne l’a jamais fait. Au cours de la cérémonie de le Saint-Luc, Pasquale est le témoin d’un altercation entre Raphaël et Salai, un proche du Grand Ingénieur (Léonard de Vinci). Le soir même, il fait la connaissance de Machiavel, journaliste à la gazette pour lequel il fait un dessin de ce qu’il a vu l’après-midi et avec qui il se lie d’amitié. Mais alors que Pasquale termine son dessin, quelqu’un annonce qu’un meurtre vient d’être commis au Palazzo Taddei. Il s’avère que le cadavre est celui de Romano, l’assistant de Raphaël. Pasquale est alors entraîné par Machiavel dans une enquête qui s’avère bien compliquée. Perdu au milieu de machinations et de complots qui le dépassent, Pasquale se retrouve ballotté, bien malgré lui d’un bord à l’autre. Tout ces repères volant en éclats. Il finira cependant par reprendre l’initiative.

Ce roman touffu et complexe retrace bien l’atmosphère de ce XVI siècle uchronique, notamment par les descriptions des techniques de travail de Pasquale. Un univers ou les artistes perdent peut à peu de leur influence au profit des artificiers, ou la technologie supplante peu à peu l’art, ou les conditions de vie changent, et donc ou le pouvoir change de mains. Malgré toutes ses qualités, notamment l’ampleur du sujet, on ressent une impression de distance à la lecture de ce roman, et l’on se retrouve un peu perdu par la complexité de l’intrigue quand Pasquale se retrouve ballotté d’un camps à l’autre. Tout ça manque un peu d’émotion et ressemble trop à une mécanique bien huilée. On aurait aimé mieux connaître d’autres personnages et leur motivations, être plus impliqué dans l’histoire, plutôt que d’être aussi perdu que Pasquale. Tout ça empêche la lecture de ce roman intéressant d’être vraiment passionnante.

Ce roman est le premier de Paul J. McAuley à être traduit en français, deux autres doivent paraître prochainement chez J’ai Lu : Four hundred billion stars (1988) et Fairyland (1995)

Quatre cents milliards d'étoiles
(Four hundred billion stars - 1988 - J'ai Lu 4796) ++
400 milliards d'étoilesDorthy Yoshida, une astronome japonaise est envoyé sur la planète P’thrsn à cause de son don de Télépathie. P’thrsn est une planète qui a été planoformé par des extraterrestres il y a des millions d’années. Une petite équipe d’exploration étudie la planète et sa faune constitué par des troupeaux d’herbivores semblable à de grosses limaces et gardés par des créatures que les humains ont appelé les bergers. Les militaires qui contrôle la mission pensent qu’il y a un rapport entres ces animaux et les mystérieux ennemis contre lequel l’humanité est en guerre à l’autre bout de la galaxie.

Au départ du roman, l’héroïne est plongée contre son gré dans le mystère que constitue cette planète. De nombreuse questions apparaisse sans que jamais on ai d’éléments de réponse, à l’image des personnages dépassés par une civilisation étrangère. Dorthy Yoshida est censé comprendre les Extraterrestres grâce à son don de télépathie, qu’elle vit d’une façon assez originale et intéressante. En effet, elle considère son don comme une malédiction, et un implant le neutralise en temps normal. Seul, l’utilisation d’un antidote libère son don. Un roman intérressant, le premier de Paul J. McAuley, qui reprendra cette univers dans deux autres romans qui, espérons le, seront bientôt traduit.

Féerie
(Fairyland - 1995 - J'ai Lu Millénaires) ++
FéerieAlex Sharkey fabrique des drogues hallucinogènes. C’est un pirateur de gènes qui œuvre à la limite de la loi. Il est engagé par un ponte Mafieux pour transformer les poupées, des créatures androïdes, servant en quelques sorte d’animal de compagnie aux riches. Ses employeurs souhaitent en faire des objets sexuels. Mais il sont en fait manipulés par Milena, une mystérieuse gamine de 12 ans échappée d’un programme visant à développer l’intelligence humaine. Celle-ci souhaite donner une conscience aux poupée et les transformer en Fées. Mais son objectif va bien au delà de çà et l’auteur pousse très loin son histoire dans un foisonnement d’idées constamment renouvelé jusqu'à la fin.

Alex, le fil conducteur de l’histoire, est un personnage dépassé. Il court toujours après les événements, dépassé malgré son savoir par les conséquences de l’évolution des sciences du génie génétique et de l’informatique. Le futur proche décrit par McAuley est très noir. Des virus microscopique peuvent changer la mémoire d’une personnes ou la transformer en esclave…

Mais si l’on est ébloui par l’imagination de l’auteur, on a parfois du mal à appréhender toutes les clefs de son univers, et à l’image de ses autres romans, on reste à distance des personnages. Tout cela manque singulièrement d’émotion et de ce fait, on ne se passionne pas pour cette histoire pourtant dense et riche en rebondissements.

Sable rouge
(Red Dust - 1993 - Flammarion imagine)
Sable rouge[critique à venir]


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