En
labourant son champs, Tom Larker butte sur un objet métallique.
Intrigué, il essaye vainement de la dégager, mais l’objet
est bien plus grand qu’il ne l’imaginait et c’est finalement un bateau
de 14 mètres de long et en parfait état qu’il déterre.
Max Collingwood, l’un de ses amis fait analyser des morceaux de la voilure.
April Cannon, la chimiste ayant effectuer l’analyse découvre que
le tissu est constitue d’un élément ayant un numéro
atomique de 161, dépassant les capacité actuelles des sciences
humaines. Une analyse des fibres trouvées sur les étraves
du bateau date celle-ci de dix milles ans, date à laquelle la région
était submergée par un lac. Une petite équipe se forme
et effectue des recherches. En fouillant ce qui fut le rivage de l’ancien
lac, ils découvrent un artefact en forme de rotonde situé
sur des terres indiennes. Les fouilles prennent de l’ampleur attirant la
curiosité des médias et plus les découvertes avancent,
plus les conséquences sur l’humanité deviennent importante
et surprenante.
Au bout de quelques pages de ce livre, on sait qu’il fait partie de
ceux qui vous emporte jusqu'à une heure avancée de la nuit.
On est d’abord intrigué, puis fasciné et émerveillé
à chaque nouvelle découverte, puis le récit se désintéresse
peu à peu de l’aspect découverte pour s’intéresser
aux réactions du monde. Au fur et à mesure qu’il devient
évident que la rotonde va changer la face du monde, les réactions
se font de plus en plus vives. L’auteur met le doigt sur la peur du changement
surtout lorsqu’il est brutal, s’attachant à décrire les rêves
des idéalistes et ceux plus pragmatiques des gens attachés
à leur pouvoir ou a leur vision du monde. Perdu au milieu des innombrables
et interminables cycles de fantasy publiés par Pocket, un très
grand roman à ne surtout pas rater. |