Ca commence fort, on est en plein space opéra délirant à souhait, avec des extraterrestres tentaculeux improbables aux noms étranges (mais qui réveille des échos chez l’amateur de SF). Un bon roman d’aventure, plein d’humour dont l’ennui est banni. De quoi passer un (très) bon moment !

Le chant du cosmos un space opéra des plus classiques avec visites de nombreuses civilisations étranges et bariolés, peuplées de créatures bizarres et des aventures à l’échelle de la galaxie. Mais ce n’est pas que ça, l’histoire se déroule sur une longue période de plus de trente ans, sur 4 planètes successives, autant d‘étapes importantes dans l’intrigue et dans la vie des personnages. Un roman à la fois classique et original, dépaysant à souhait ; une réussite qui plus est superbement illustré par Caza.

Ce talent peu sembler parfois très pratique pour mener une enquête, mais il génère aussi bon nombre d’inconvénient, ne serait ce que pour conserver un bureau que son propriétaire loue régulièrement  à un autre parce qu’il a oublier l’existence de son locataire. Dans La balle du néant, Tem est charger de résoudre un meurtre en chambre close. Un chercheur a été tué d’une balle dans une pièce fermé de l’intérieur. Dans Les ravisseurs quantiques, Tem est chargé par ses clients de retrouver leur fille disparue dans une secte.

Les aventures de Tem sont à la fois cocasse et surprenante, l’auteur nous emmenant dans des chemins souvent inattendu. Il tisse également un univers original qui se dévoile peu à peu.

Ces 2 romans réunis en un volume pour la réédition donnent en tout cas envie de poursuivre la lecture du cycle des Futurs Mystères de Paris.

L’auteur nous offre ici un opus particulièrement riche. L’intrigue, bien qu’étant indépendante des 2 précédents romans leur est étroitement lié de tel manière que l’on se retrouve sur un terrain familier avec son cortège de personnages sympathiques et souvent haut en couleur. On apprend de plus de nouvelles choses sur la psychosphères et sur la Grande Terreur Primitive et l’univers créé par Roland C. Wagner est particulièrement réussi et original. On a vraiment plaisir à en découvrir de nouveau morceau à chaque roman. Une série qui va en se bonnifiant.

On suit l’enquête policière avec plaisir et de nombreux sourires viennent émailler la lecture. La principale originalité réside ici dans la soudaine accentuation du don de transparence de Tem, qui prend des proportions inquiétantes puisqu’il devient invisible même pour ses proches. Mais il manque un petit quelque chose et si l’on a plaisir à retrouver le sympathique Tem dans de nouvelles aventures, il faut bien reconnaître que l’intrigue de cet opus n’apporte pas grand chose de neuf par rapport aux précédents volumes et se contente le plus souvent de réutiliser les personnages et les événements antérieurs. Ce roman est moins bon que le précédent, tout simplement. Alors, il y a là de quoi contenter le fan de la série, mais sans doute pas de quoi faire de nouveaux adeptes des Futurs Mystères de Paris.