Loïs McMaster Bujold
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Bibliographie de l'auteur



 
L'apprentissage du Guerrier
(The warrior's apprentice - 1986 - J'ai Lu 4376) +++
Enfin, l'on apprend comment Miles Vorkosigan, ce nain aux os si fragile mais à l'esprit vif à créé (par hasard) la flotte des mercenaire Dendarii. Il faut dire qu'il a le chic pour se mettre dans des situations pas possible et a s'en tirer ! L'avantage de cette série, c'est que chaque volume peut se lire et s'apprécier indépendamment des autres.
Opération Cay
(Falling free - 1988 - J'ai Lu 4511) +++
 [Nebula 1988]
Les Quaddies sont des êtres humains ayant des bras à la place des jambes. Ils ont été conçus par manipulation génétique pour être parfaitement adapté au travail en apesanteur. Les Quaddies sont considéré comme des « cultures organiques postfoetales expérimentales », ce qui devient gênant quand les cadres de la sociétés GalacTech à l’origine du projet décide que celui-ci n’est plus rentable. Que vont devenir les Quaddies ? Sur un fond de manipulation génétiques, un roman palpitant et mouvementé, agréable à lire comme d'habitude chez L. Bujold.
Ethan d’Athos
(Ethan of Athos - 1986 - J’ai Lu 4640) ++
Les cultures ovariennes d’Athos commence à s’épuiser après deux siècles d’utilisation, remettant en question le renouvellement de la population pour cette planète peuplée uniquement d’homme. Après avoir reçut un lot de culture impropre, le conseil de la population décide d’envoyer le Dr Ethan Urquhart hors planète pour cette délicate mission. Mais à peine arrivé sur la station Kline, Ethan est enlevé et interrogé par des espions Cetagandais. Délivré par le commandant Elli Quinn, L’Athosien est embarqué malgré lui dans une histoire d’espionnage abracadabrante.

Ce roman, bien que ne mettant pas en scène Miles Vorkosigan fait partie du cycle de Barrayar. C’est rapide et plein de rebondissements. On visite la station spatiale Kline dans tous ses recoins. En plus ce récit appel à la tolérance de part son point de vue, le héros venant d’une société d’homme, ou les femmes n’existent pas.

Cetaganda
(Cetaganda - 1996 - J'ai Lu 4891) ++
On retrouve le personnage de Miles Vorkosigan à 22 ans alors qu'il se rend avec son cousin Ivan Vorpatril à Cetaganda afin d'assister au funéraille de l'Impératrice de Cetaganda. Mais à peine débarquer, les deux Barrayarans sont attaqués par un vieillard, qui prend la fuite en abandonnant un objet non identifié. Ce qui s'annonçait comme un simple voyage diplomatique se transforme alors en une enquête policière ou Miles va déjouer un complot Cetagandan.

C'est toujours un plaisir de retrouver le personnage si attachant de Miles, et de découvrir à chaque roman, une nouvelle face de l'univers de ce cycle toujours passionant. Cetaganda est un roman plaisant, mais n'ai pas un des meilleurs de la série. On attendra quand même le prochain avec impatience.

Les frontières de l’infini
(Borders of Infinity - 1989 - J’ai Lu 5001) +++
Les frontières de l’infiniRevoilà Miles Vorkosigan, le petit Vor débrouillard qui se sort des situations les plus farfelues. Cet opus regroupe en fait trois longues nouvelles artificiellement reliées (Miles est cloué sur un lit d’hôpital et raconte ses histoires).

Dans la première Miles doit résoudre un cas d'infanticide sur le territoire de son père, le Comte Vorkosigan, et lutter contre les préjugés rétrogrades des barrayarans envers les « mutants ». C’est le texte le plus sérieux du volume, sur un thème difficile, loin des space opéra mouvementé auquel Miles nous a le plus souvent habitué.

Dans le second , Miles sous l’identité de son double l’Amiral Naismith et ses mercenaires Dendarii doit récupérer un scientifique qui quitte son employeur en emportant des données importantes sur l’ensemble de Jackson. Avec en toile de fond, la manipulation génétique et la rivalité des Barons locaux, une aventure assez mouvementé.

Dans la dernière, Miles est prisonniers dans un camps sur Dagoola. Au milieu des autres prisonniers, la loi du chacun pour soi règne et la frêle constitution de Miles en fait une victime toute désignée.

Trois histoires rapides et passionnantes, ou l’on découvre de nouvelle facette de l’univers de Miles Vorkosigan. Un bon cru, bien meilleurs que le décevant Cetaganda.

Memory
(Memory - 1996 - J’ai Lu 5230) +++
MemoryMemory se situe chronologiquement à la fin de la série, alors que Miles Vorkosigan a trente ans.
Suite aux événements survenus dans La danse du Miroir, Miles est sujet à des crises de convulsions. L’une d’elle survenue en pleine opération avec les mercenaires Dendarii a provoqué un grave accident. Miles falsifie son rapport à son supérieur pour caché la vérité. Mais le chef de la sécurité Barrayarane, Simon Illyan découvre la vérité et oblige Miles a démissionner. Ayant tout perdu, a la fois son statut de militaire dans la société barrayarane et son identité secrète en tant qu’Amiral Naismith, chef des mercenaires Dendarii, Miles se morfond, tiraillé entre ces 2 personnalités, entre ses devoirs de Vor sur Barrayar et la vie aventureuse en tant qu’Amiral Naismith.
Lorsque la puce mémorielle de Simon Illyan se détraque et que celui-ci se met à mélanger passé et présent, Miles retrouve une occasion d’exploiter ses talents et de trouver une nouvelle voie à sa vie.
 
  • Avec ce nouvel opus des aventures de Miles, point d’aventures dangereuses dans l’espace, ni de sauvetages périlleux. Ce roman est l’occasion d’une pause dans la vie de Miles, d’un moment charnière dans sa vie. L’intrigue est plutôt mince et bien longue à démarrer, mais loin d’être inintéressante car Lois McMaster Bujold en profite pour approfondir certains personnages secondaires. On retrouve ici avec plaisir plusieurs personnages aperçus plus brièvement dans d’autres volumes de la série. Les interrogations de Miles montre une évolution intéressante du personnage. Son destin prend un virage avec ce roman, et l’on se demande bien ou son avenir le conduira. En tout cas, après avoir lu ce roman, on en attendra la suite qu’avec plus d’intérêt. Vivement !
  • Komarr
    (Komarr - 1998 - J’ai Lu 5590) +++
    KomarrKomarr vient rajouter un nouvel épisode aux aventures du turbulent Miles Vorkosigan, ce qui ne manquera pas de réjouir les aficionados de la saga. Si la parution des précédents épisodes bousculait sans vergogne la chronologie, celui-ci, bien que pouvant se lire indépendamment comme tous les autres, est la suite immédiate de Memory qui avait laissé Miles à un tournant de sa vie. Obligé de quitter l’armée à 30 ans en raison d’un problème de santé, il a été nommé au poste prestigieux d’Auditeur Impérial, sorte d’enquêteur impartial ne rendant de comptes qu’à l’empereur en personne. Komarr débute trois mois après la nomination de Miles à ce poste alors qu’il commence sa première enquête. 
    Le miroir spatial en orbite autour de la planète Komarr a été endommagé par un grave accident,  ce qui compromet le lent processus de terraformation de la planète. Miles se rend sur place en compagnie de Lord Vorthys, un autre Auditeur Impérial, pour déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un sabotage, car la planète Komarr est un point sensible de l’empire barrayaran : elle se trouve près de l’unique point de saut vers Barrayar et quiconque contrôle ce point contrôle le passage vers Barrayar.

    L’enquête n’est cependant pas l’élément primordial du roman, car surprise ! C’est la romance entre Miles et Ekaterine Vorsoisson (la nièce de Vorthys chez qui sont hébergés les deux Auditeurs Impériaux) qui occupe le devant de la scène. On découvre donc avec ce récit un Miles Vorkosigan différent, qui prend une direction inattendue. On est loin des aventures guerrières de la jeunesse de Miles. Cette nouvelle orientation décevra peut-être quelques fans de la série, d’autant que l’enquête, un peu trop sacrifiée à la romance, paraît bien falote : c’est une simple toile de fond sans véritable surprise. 
    Mais mis à part ce point faible, Komarr reste un excellent roman. Une grande part du charme de la série vient de l’attachement que le lecteur porte au personnage singulier de Miles Vorkosigan, et si on est un peu frustré par le manque d’action, l’autrice se rattrape en nous dévoilant une nouvelle facette de son héros. Très réussi également est le personnage d’Ekaterine Vorsoisson, femme forte et intelligente empêtrée dans un mariage raté qui résulte de vieilles coutumes barrayaranes. Son personnage est suffisamment intéressant pour tenir tête au très charismatique Miles.

    S’il n’est pas l’un des tout meilleurs opus de la série, Komarr se situe tout de même dans la bonne moyenne et tient la plupart de ses promesses. On attend déjà avec impatience la traduction de A Civil Campaign qui lui fait suite, en se demandant dans quelle direction Lois McMaster Bujold va nous entraîner. Ce roman n’est cependant sans doute pas le meilleur pour entamer la découverte de la série, car la connaissance du personnage et de ses aventures passées, sans être indispensable à la lecture, permet de mieux l’apprécier.


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