Anthologies diverses
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Century XXI
Anthologie réalisé par Sylvie Denis et Francis Valéry
(1995 - Encrage éditions) +++

9 nouvelles de 9 auteurs britannique à découvrir (Kim Newman, Richard Calder, Ian Mac Leod, Ian Lee, Nicola Griffith, Greg Egan, Brian Stableford, Paul J. McAuley et Eric Brown). Rien que du bon, pas un seul texte ennuyeux. Une excellente anthologie.
 

Cyberdreams 12
(1998 - DLM poche) +++

Le douzième opus de l’anthologie trimestrielle Cyberdreams est consacré au Destins Parallèles. Au menu, trois longues nouvelles.
Un texte d’Eric Brown, « Le miracle de Kallithéa », ou un peintre dont la fille est morte à l’âge de cinq ans peut à l’aide d’un scientifique voir dans un univers parallèle ou sa fille à survécue. Un texte de Thomas Day, un français, dont on a déjà pu lire quelques nouvelles dans la revue Bifrost. Dans « La face claire des ténèbres », il nous montre l’écrivain Arthur Conan Doyle, entraîné par le Docteur Watson dans un univers parallèle ou Sherlock Holmes est un détective autorisé à tué par la Reine, et qui y prend visiblement plaisir. Dans notre univers, Conan Doyle écrit des aventures déformés du Sherlock Holmes parallèle. Le troisième et dernier texte « Citizen Ed », signé Kim Newman et Eugene Byrne, nous conte l’histoire du citoyen modèle Ed Gein, héros des Etats-Unis socialiste d’Amérique, à travers une personne l’ayant bien connu. Ed s’avère être un personnage absolument monstrueux, à l’opposé de la version officielle.
Trois textes forts, originaux et marquants, offrant trois splendides visions d’univers parallèles et qui font de ce numéro de Cyberdreams un indispensable !
 

Les maîtres de la Science-Fiction : Histoires de planètes
(Livre de Poche 7197) +++

4 nouvelles de 4 grands auteurs : Robert Heinlein, Robert Sheckley, Jack Vance, A.E. Van Vogt. Du tout bon, rien que du tout bon. On regrettera juste que ce recueil ne soit qu'une réédition partiel du volume portant le même nom paru dans la grande anthologie de la Science-Fiction. Dommage.
 

LégendaireLégendaire
anthologie de Stéphane Marsan
(1999 - Mnémos Icares) ++

Stéphane Marsan nous propose avec ce recueil de découvrir la plupart des auteurs qui ont été publié par les éditions Mnémos.
C’est Mathieu Gaborit qui ouvre le bal avec « Songe Ophidien » , un texte s’inscrivant dans l’univers des crépusculaires dont il nous conte l’enfance particulière de l’un des personnages principaux. Une nouvelle touchante et original dont la fin toutefois s’apprécie sans doute mieux si l’on a lu les romans.
Vient ensuite Fabrice Colin avec « Forgiven », une nouvelle plaisante mais ou l’on a du mal a faire le lien entre les 2 parties du récit se déroulant dans 2 univers différents (Ternemonde et Arcadia).
Laurent Genefort reprend son personnage d’Alaet pour le confronté avec une sorcière à qui il sauve la vie, mais celle-ci n’est pas étouffé par sa gratitude. Une aventure encore une fois haute en couleur.
« Contre-Magie » est le premier texte publié et plutôt réussi de Nathalie Dau.
« Bien-être, travail envié » de Erik Wietzel est l’un des points forts du livre. Une nouvelle raconté du point de vue d’une créature monstrueuse et prédateur féroce, capturé par des humains et utilisé par ceux-ci dans une guerre sordide. Le monstre n’est pas celui qui en à l’air. Un récit original et fort.
« Elfine » de Pierre Grimbert est un très court récit sympathique mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
« David Calvo » reprend les personnages de son roman Delius pour un récit une nouvelle fois déjanté et très original.
« Yerne » de Isabelle Collet est une belle histoire de poursuite à travers les univers pour l’amour d’une femme.
« Mademoiselle Belle » de Laurent Kloetzer reprend le personnage de son roman Mémoire Vagabonde pour une nouvelle baigné dans une ambiance de décadence victorienne assez intéressante même si la fin est un peu décevante.
Avec « Pour une poignée de cailloux », Roland C. Wagner nous propose un regard décalé et humoriste sur les clichés de la Fantasy.
Enfin viens « Contre la fatalité » de Magali Segura, une jeune auteure dont c’est le premier texte publié. C’est aussi le plus long et de loin le meilleurs du volume. Une superbe histoire raconté selon un procédé intéressant, qui tient en haleine de bout en bout jusqu’au final parfaitement réussi. On attendra avec impatience le premier roman de l’auteure.
Pour conclure, Légendaire propose une variété de textes dont l’originalité est la principale qualité. On est loin des éternels clichés d’une certaine fantasy anglo-saxonnes.

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