Jefferson
Nighhawk, surnommé le Faiseur de veuves fût le meilleur chasseur
de prime de la Galaxie, il y a plus de cent ans. Depuis ce temps, il attends
dans une chambre de cryogénisation que l’on trouve un remède
à la maladie qui le frappe. Afin de faire face aux dépenses
que nécessite son état, on crée, pour la deuxième
fois, un clone illégal qui doit accomplir un contrat permettant
de renflouer les finances du malade. Son employeur le paye pour tuer un
révolutionnaire qui a enlevé sa fille et ramener celle-ci
à son père. Cette fois-ci, le clone a tous les souvenir du
véritable Faiseur de veuves, et c’est un personnage froid et calculateur,
ne faisant confiance à personne, et surtout pas à son employeur,
qui part à la Frontière ou il commence par régler
ses compte avec ceux qui ont causé la mort du premier clone, avant
d’accomplir sa mission.
Deuxième volume d’un triptyque, ce roman est un space opera aux
allures de western, agréable à lire, même s’il se perd
parfois un peu trop dans ses dialogues répétitifs, surtout
dans la deuxième moitié du roman qui est un peu décevante,
et sans véritable surprise. Les personnages sont moins haut en couleurs
que ceux du premier volume et font pâle figure face au Faiseur de
veuves. On regrette surtout que la condition du clone et sa relation avec
les autres lui-même ne soit pas plus développée. Cette
série est beaucoup moins ambitieuse que les romans « Africains
» de l’auteur, il s’agit simplement d’un bon divertissement, ce second
roman étant un peu moins bon que le précédent. On
attendra tout de même avec impatience le troisième volet qui
doit montrer le Faiseur de veuves original, vieillard de 63 ans, guérit
de sa maladie, n’aspirant qu’a vivre en paix, mais devant faire face aux
ennemis de ses autres incarnations. |