En 2043, c’est la guerre entre les pays les plus industrialisés du monde et les autres. Les Etats-Unis envoie des soldats-robots dirigés à distance par des soldats-mécaniciens interfacés grâce à une prise neurale avec la machine à des milliers de kilomètres des combats. Drôle de façon de faire la guerre, surtout lorsque l’on est un jeune physicien appelé comme Julian Class.

Le début du roman est la chronique d’une guerre effroyable et inhumaine opposant des soldats utilisant des techniques ultramodernes pour mener une guerre à distance et des soldats totalement démuni qui n’ont a opposer que leur détermination sauvage. Les images qu’évoque l’auteur sont absolument terrifiantes et cette partie du récit est la plus réussie. Le récit bifurque ensuite en même temps que son héros vers la recherche scientifique avec le projet Jupiter, une expérience de physique qui risquerais de détruire l’univers. Cette possibilité fait alors apparaître les agissements des Finalistes, une secte prônant la fin du monde et œuvrant pour que celle-ci ait lieu. Le roman devient alors un thriller haletant, mais si le roman est toujours plaisant à lire, l’auteur n’est pas aussi à l’aise que dans la première partie du roman. Les autres parties ne sont pas aussi évocatrice que l’épisode guerrier et surtout moins crédible et le roman en pâti un peu d’autant que la fin est plutôt décevante. L’auteur nous livre malgré tout un excellent roman, même si celui-ci ne tient pas toutes ses promesses.